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Maxi merde area [split]

by CLUEDO KREW

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Paysages tapissés d’asphalte Maquillage épicé pour cette forêt d’cobalt Ici les anges déchus dans la rue traquent les cobayes Qui cavalent et s’font la malle en train Corail Avec ton style hostile nihiliste du stylo bille Tu joues au scribe aztèque qui scrute Séville Les touristes en baskets au regard étonné Font l’objet d’ta prose dithyrambique Les accrocs d’l’alambique causent au troquet Et forment le gros des troupes de ton public au taquet T’es le Spartacus moderne qui squatte les abris-bus Le terroriste patenté des attentats d’Airbus Pas tenté par l’or de Midas Tu t’adonnes aux sports de masse Tu dis qu’défendre ses buts le dimanche après-midi Face aux poteaux c’est déjà s’défendre un peu dans la vie Au gré des feux d’bois allumés Les abysses s’échappent du calumet Et font tanguer les têtes des femmes agenouillées Quand sa flamme crépite la plus petite d’entre-elles Se jette dans le foyer et s’y brûle les ailes S’en suivent les cris d’l’immolation Et pour les dieux l’heure de la collation Sonne au solstice d’été sur Terre Au sacrifice nocturne d’une femme du désert Trois strophes pour Christophe-catastrophe Le crado super bionique qui s’échange à la récré Contre un calot phallique Calotte glacière déclinante sur les paysages des atlantes Tapissés d’forêts Forêts… Fang Shih Yu CK
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Un ange passe tu perds alors sa trace Quand tes deux pieds scotchent dans la crasse et dans la graisse Entouré d’gens qui te regardent sans cesse En attendant le processus Qui te fera carcasse La poisse sur tout ton corps même jusqu’aux fesses Ta mort agite la masse comme un accord commun un consensus Avec mon style hostile nihiliste du stylo bille Sur l’billard t’écarquille La coquille de tes entrailles à Tombouctou Ton bouc tout fripé et flétri Fane flâne à foison s’affole tel un feu follet Œuf-au-lait grosse boucherie dans ton gosier Reconnaissance de tout tes sens San-Sébastien sans ses baskets purulentes sur ton tapis rougeâtre Rouge astre filant fuyant à vive allure vers des contrées plus qu’exotiques Son tic bientôt apprivoisé surfe dans les méandres du néant Néon ultraviolet et boule-à-facettes dans ta face statufiée Fiée-des-lois coule à haut débit DSL Voire chute niagaresque du minéral Le minet râle devant c’panorama plus qu’édénique Regrettant même l’époque des mutants bioniques Nick te décoche une sacoche tel un ricochet Peuchère le phacochère t’laissant qu’des épluchures sur le rocher Crochet et uppercut super-cut du DJ nommé Shadow À travers la window Dos au mur mitraillettes d’Mpeg mp3 en giga octet Renvoie les winzip et autres winamp vaquer Saké vodka au taquet cul sec de la princesse Mononoké OK t’as le hoquet choquée carole Bouquet met le paquet Bloqué le chiwawa fume du hachisch au chich kebab Bab visionne Big Fish avec un filet-o-fish fiché chez Kouchner Vision cachée rouge carmin Tâchée d’kir mûre dans ton karma Effusion mentale instantanée Crash intestinal inopiné Fusion explosive défrayant les conventions Onirisme à son paroxysme à profusion Fuyant la banalité Chiant comme la normalité Putain le cadre est trop morose La dernière goutte dans mon vers de rose Le niveau de merde atteint le trop-plein Ca sent le purin à overdose Douce psychose Brute comme saigner du pif dans un flacon d’parfum de prose Paysages tapissés d’asphalte Maquillage épicé pour cette forêt d’cobalt Ici le bitume s’est autoproclamé roi Et si l’amertume du paumé caresse parfois le désarroi Évite les flirts avec la crasse qui pèse en kilogrammes Quand nos sweet-shirts s’fondent dans la masse Et taisent les amalgames Mon humeur lunatique et ma touche laconique M’font fléchir à l’usure J’ouvre la bouche pour l’éthique Et défraie ta chronique en mi-mesures San-té CK
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Aku2stik 05:22
Ton écriture en pattes de mouches Tu l’as ponds pour tes potes Qui attendent sur la touche De juger ta prestation Ton escorte de gros bras Pointe le doigt sur Les défauts de tes lignes extraites du Chao Ici-bas les rimes sur simple consultation du dico tu connais Vu le taux d’pourris que t’as admis dans le rang de tes amis Un passe de Gandhi passe pour une connerie Tes potes traquent les étoiles La nuit le splif entre les dents Dans l’camp des cons du gang à cran d’arrêt Frappe pas dans l’gong Sans les gants des jumeaux Qui s’farcissent Trinity connectée à la matrice Ficellent des mots barbelés à la barbe des fans de hip-hop français Au gré des feux d’bois allumés les abysses s’échappent du calumet Et font tanguer les têtes des femmes agenouillées Quand sa flamme crépite la plus petite d’entre-elles Se jette dans l’foyer et s’y brûle les ailes S’en suivent les cris de l’immolation Et pour les dieux l’heure de la collation Sonne au solstice d’été sur Terre Au sacrifice nocturne d’une femme du désert Dans le camp des fils de Caïn Les feux d’joie sont ranimés Par le souffle divin des vaisseaux illuminés Après l’offrande humaine s’amènent les plutoniens Qui investissent l’Afrique et distribue du pain Le fric de Pluton et d’son satellite Féconde la Terre et ses parasites Ceux qui ne succombent pas au solstice d’été Se gavent comme des oies au banquet d’l’année Au son des bouteilles débouchées Les seigneurs sont remerciés L’astre bleu mâche chante se met à danser Car une tablée sous l’arche des princes de Pluton Réunie les affamés des quatre zorizons Mais avec le temps s’affaiblissent les yeux De ceux qui trahissent les cieux Et au jour du solstice leur glisse entre les doigts La boussole qui indique le cap orgiaque des rois Sur la neuvième planète un Eden a fleuri Une colonie parfaite et autonome a grandi Plutôt que d’féconder pour de bon le sol terrien Pluton veut des femmes fécondes immolées pour les siens Gaz carboniques et flatulences répétées Provoquent la transe cynique du peuple isolé Influencent l’acidité des pluies Les averses coriaces dans le sillon des invalides Laissent des traces chez les arachnides Electrons libres pénètrent les cerveaux Massicotés dans cette ville prodigue En polluants atmosphériques Les lépreux dessinent la fresque du démon d’automne Les malaises insidieux font l’bonheur des médiums Entre passants regards concupiscents Colosses de pierre agonisants Comme des mégapodes pris dans le mazout Les volutes de fumées se dissipent sous les voûtes Le disciple à la silhouette spectrale Dissimule son angoisse complexée face à la complexité Architecturale [Mobin] Du multiplexe affaissé L’aurore boréale entretient les mystiques de la cité La Pythie fascine par ses prophéties désaxées Paysages tapissés d’asphalte Maquillages épicés pour cette forêt d’cobalt Halte-là on exige ton passeport monégasque Quand tu deal des tiges avec la mafia basque Tu t’enfuis le flic te saisi et te dit ceci : « Les cochons maltais d’Corto Maltes ont été servis à la sauce bolognaise. Sur les tables en terrasse du Cointreau bien chaud a été coulé dans des coupes remplies de fraises. Et tout ça en une nuit et en scred par l’ami Mourad tu connais. » Indécis t’affiche un style d’apprenti artiste Genre scribe des temps nouveaux Qui comprend à demi-mot les mots de l’agent Et fait son intéressant Le flic te croit et tape son flow à moto Avec son poteau à la gueule de playmobile Vous prenez un coup sur les coups de vingt-deux heures au bar la camomille À coté du caveau des trois maries Où les gens parlent aux murs poussifs Et toussent des postillons massifs Hou la la t’es l’stéréotype du jeune atypique Interpellé par les services judiciaires Si tu veux pas passer ta vie aux vestiaires D’un tournoi de Ultimate-fighting Crache le morceau tout cuit dans le bec de l’oiseau Défile tes figurines mauvais joueur Fais pas ton MC tchacheur de crack devant l’inspecteur Colombo Arrête tes conneries et déballe toute ta clique et ses mœurs C’que tu manigances quoi ! Un ange passe tu perds alors sa trace Quand tes deux… Pieds scotchent dans la crasse et dans la graisse Entouré de gens qui te regardent sans cesse En attendant le processus Qui te fera carcasse La poisse sur tout ton corps même jusqu’aux fesses Ta mort agite la masse comme un accord commun un consensus Ta mort agite la masse comme un accord commun Un consensus Quand les murs demandent de rouler un bif Les gisants du troquet du coin Se frittent contre le gang des ogres dévoreurs d’enfants En tant que gisant t’es un témoin Suspect qui plus est T’es le Prêcheur gominé d’la Nuit du chasseur Tu bluffes la société comme Robert Mitchoum Tu vois j’finis par te deviner Alors dis-moi Emile Louis a-t-il fait des émules ? _Réponse : Oui L’horreur des C’est arrivé près d’chez vous Est le ciment du cinéma qui passe près d’chez Nous Près d’chez Lou quoi Je connais c’nom-là C’est le boss des cons du gang à cran d’arrêt Et il t’a demandé de pisser dans le gong géant des tibétains De faire ton Yoshimitsu avec les moulins à prière Et de renvoyer Big Brother sur la sellette T’es l’Dédé la belette Alias passe-murailles Alias Jeremy Gourandon toi T’es un vieux schizo d’la région parle-moi d’ton patron LOUBEGA t’es l’loubard des fats bodegas Le leader des supporters de l’équipe nationale San-té CK
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BOMb ONe 00:18
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De... 02:22
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la... 01:37
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merde... 04:26
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dans... 00:46
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le... 03:43
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tuyau 00:43
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BOMb TWo 00:11
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Kud Bull 03:16
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Misosquad 03:44
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Tricot 04:00
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about

PARTICIPANTS :

Ayato, guitares, basses & productions
Denis Mac Carty, productions & platines
Fang Shih Yu, textes & voix
Julio Lloco, saxophones
San-té, textes & voix
TBZ, basses & productions
Ugly Hit, guitares & productions


ARTWORK :

Siroze, G Kiliflaouid & Anton Mobin


Hak lo-fi record, n° 83

credits

released January 1, 2005

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